Des pèlerins malagasy
L’« Aid el-Kébir » ou encore le « Tabaski », correspondant à la fin du pèlerinage à La Mecque. Chaque année, une centaine de Malagasy musulmans participent à ce « Hadj », l’un des 5 piliers de l’Islam selon lequel « s’il le peut, matériellement et physiquement, tout musulman doit faire, au moins une fois dans sa vie, un pèlerinage à La Mecque, en Arabie Saoudite ». Ils font partie des 2,5 millions de musulmans issus des pays du monde à effectuer ce pèlerinage annuel au titre de 2019. Selon nos sources, des agences se spécialisent dans l’organisation de ce « voyage d’une vie pour les musulmans ». Chacun d’entre eux devrait disposer d’au moins 10 millions d’ariary pour y participer, incluant le visa « Hadj », le transport, la restauration et l’hébergement. Construite sur une vallée désertique et interdite aux non-musulmans, La Mecque abrite la Kaaba, une structure cubique drapée dans une étoffe noire brodée d’or, au cœur de la Grande Mosquée. C’est vers elle que les musulmans du monde entier se tournent pendant leurs 5 prières quotidiennes. Les pèlerins doivent effectuer 7 tours de la Kaaba à 3 reprises lors des 5 ou 6 jours que dure le « hadj », dont la date d’ouverture correspond à un délai de 2 mois après la fin du Ramadan, selon l’article paru dans « Le Monde ». Le « Hadj » est un ensemble de rites codifiés qui se déroulent au cœur de la ville sainte de l’Islam et ses environs.
Recueillis par Patricia Ramavonirina